Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Canne Blanche décrétée en 1970 par l’Union Mondiale des Aveugles (se faisant appeler à l’époque « Fédération internationale des aveugles »), la journée du 15 octobre est l’occasion de :
- Sensibiliser le grand public à un outil qui permet, chaque jour, d’aider les personnes déficientes visuelles à se déplacer de manière autonome,
- soulever des recommandations pour adopter de nouvelles dispositions réglementaires au niveau des textes d’application du Code de la Route Tunisien orienté vers le piéton non voyant. Ces dispositions concerneraient notamment la signalisation lumineuse qui pourrait être complétée par des signaux audibles ou tactiles pour faciliter la traversée de la chaussée.
Il est aussi recommandé d’aménager la voirie et les trottoirs afin de faciliter les cheminements en sécurité des personnes non voyantes avec l’adoption notamment des bandes d’éveil de vigilance et les bandes nervurées pour traverser les chaussées.
Le quotidien des citoyens tunisiens malvoyants devient de plus en plus difficile sur les routes et trottoirs des villes tunisiennes. Conjugué à la forte augmentation du parc automobile et l’absence de stratégie pour soutenir les personnes porteuses de handicaps visuels, on se mobilise afin de faire porter la voix des malvoyants qui sont très nombreux en Tunisie. Messieurs les parlementaires, le vide législatif et juridique pour protéger les malvoyants dans la rue et leur droit à la vie sociale devient intolérable.
On vous demande de tenir compte des difficultés d’intégration dans la vie active et sociale des malvoyants pour améliorer leur qualité de vie et exercer pleinement leur citoyenneté.
Traverser la route est devenu un exercice périlleux pour tous les citoyens tunisiens. Que dire de celui d’une personne ayant une déficience visuelle ? Il est de votre devoir de remédier à l’amélioration de l’infrastructure et l’aménagement de chaussées spécialement conçues pour ces personnes. Pour leur rendre le sourire et la fierté d’être tunisien.
Les ambassadeurs de la sécurité Routière joignent leurs voix à cette catégorie vulnérable des usagers de la route pour revendiquer leurs droits de se déplacer en toute sécurité.
