Dakar – Sébastien Loeb : “C’est une nouvelle aventure pour moi”

Dakar – Sébastien Loeb : “C’est une nouvelle aventure pour moi”

dakar-2016“Je n’ai pas d’objectif précis mais j’espère que nous serons compétitifs dans certaines spéciales”, explique Sébastien Loeb. “Je n’ai pas d’objectif précis mais j’espère que nous serons compétitifs dans certaines spéciales”, explique Sébastien Loeb. La pluie redouble d’intensité à Tecnopolis, un parc des expositions situé en périphérie de Buenos Aires. C’est là que l’ensemble des participants au Dakar sont regroupés en ce vendredi 1er janvier, à la veille du grand départ. Dans le grand hall où ont lieu les vérifications administratives, c’est l’effervescence : Sébastien Loeb vient d’arriver. Le nonuple champion du monde s’apprête, à 41 ans, à disputer son premier Dakar. « C’est une très bonne nouvelle qu’il soit parmi nous », se réjouit Nani Roma, deux fois vainqueur de l’épreuve (2004, 2014). « Seb est un pilote qui apprend très vite. Il sera compétitif d’autant que le parcours se rapproche souvent du rallye (WRC) », explique Stéphane Peterhansel, le coéquipier de l’Alsacien chez Peugeot. Sébastien Loeb, lui, ne cache pas son enthousiasme. « C’est une nouvelle aventure », sourit-il alors qu’il s’élancera au côté de Daniel Elena, son copilote lors des années victorieuses en rallye. Que ressentez-vous avant de d’entamer votre premier Dakar ? Ça fait longtemps qu’on attend ça avec Daniel. Nous avons vraiment hâte que ça commence. C’est un nouveau départ pour nous, sans savoir vraiment où cela va nous mener. Une seule certitude : on va apprendre beaucoup pendant ces deux semaines ! Quel objectif vous fixez-vous ? Je n’ai pas d’objectif précis, mais j’espère que nous serons compétitifs dans certaines spéciales (les secteurs chronométrés, NDLR). On ne peut pas exclure des petites erreurs ou des difficultés. Mais si on arrive à être dans le bon tempo, ce sera déjà un grand pas ! Les premières et les dernières étapes ressemblent beaucoup à des tracés de WRC (rallye). Ça devrait vous être favorable … Oui, bien sûr. Après, la voiture est très différente de celles que j’ai eu l’habitude de piloter en rallye. On va essayer de ne pas se faire piéger. Je sais que nous serons directement comparés avec les meilleurs de la discipline, ce qui ne nous facilite pas la tâche. Il faudra veiller à tout : la distance, la concentration sur les longues étapes, la chaleur. Et c’est la première fois que nous participons à une course de deux semaines ! Vous avez décidé de faire équipe avec Daniel Elena. Pourquoi ne pas avoir privilégié un copilote expérimenté en rallye-raid ? J’y ai pensé mais ce n’était pas si facile de trouver quelqu’un. Je me suis dit que l’on pourrait essayer avec Daniel. Après avoir roulé ensemble, j’ai vu qu’il était motivé, qu’il avait envie de bien faire. L’idée de progresser, de mener cette aventure ensemble et de travailler à notre façon m’a convaincu. Le Dakar débute demain par un prologue de 11 km et 335 km de liaison entre Buenos Aires et Rosario. Comment allez-vous gérer cette journée ? C’est sûr que je ne souhaite pas partir soixantième (le prologue définit l’ordre de départ des pilotes pour la 1re étape, NDLR) ! Après, il ne faut pas s’enflammer non plus : ce ne sont que 11 km sur 9 000 km. Ce serait dommage d’avoir un problème dès la première journée ! Source : lepoint  

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